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Les Priapiques

Cum cunno mihi mentula est vocanda.

Du péril de la non-mixité

J’ai toujours trouvé délicieusement ironique le principe de non-mixité. Vestiaires, internats, hammams, toilettes publiques… Tout est conçu pour garder les uns et les unes à bonne distance. Je comprends bien qu’il s’agit éviter que ne surviennent des circonstances susceptibles d’attiser les envies sexuelles entre hommes et femmes ; mais à vouloir ainsi sauvegarder la morale, on l’expose paradoxalement à un péril bien plus grand encore : celui d’attiser les envies sexuelles entre hommes !

Ainsi, lorsque j’étais au lycée, les passages hebdomadaires par les vestiaires du gymnase avant et après chaque cours d’éducation physique, loin d’éteindre en moi toute pulsion sexuelle, étaient plutôt de nature à mettre le feu à mes hormones adolescentes. Je préférais ces jours-là venir au lycée directement en jogging pour éviter d’avoir à me changer devant tout le monde. C’est qu’en slip, il m’aurait été difficile de camoufler l’érection qui me venait invariablement lorsque mes camarades, eux, se déshabillaient. Un jour, l’un d’eux dû percevoir mon trouble (et mes regards obliques vers son paquet) parce qu’il me lança un menaçant « alors, tu mates ? ». J’avais nié farouchement, tu penses.

Même chose à l’armée, où les dortoirs non mixtes et les visites médicales collectives, probablement innocentes dans la tête du bidasse qui avait imaginé l’organisation de la caserne, évoquaient plutôt pour moi le mauvais film porno. Je me rappelle notamment d’une éprouvante séance d’analyse d’urine, où j’avais dû pisser dans un bocal entouré d’autres mecs à poils qui tous, la bite à l’air, pissaient également dans leurs bocaux respectifs ; j’avais eu la plus grande difficulté à me concentrer sur l’opération, à convaincre mon regard de ne pas s'égarer à droite et à gauche, à convaincre ma bite de rester vers le bas.

La fin de la visite médicale d’incorporation, elle, n’était pas collective, mais individuelle. Heureusement, parce que la dernière étape consistait pour le toubib à tâter les testicules des appelés pour s’assurer que tout était bien en place. Ah, quel beau poste que celui qu’occupait ce médecin ! Voir ainsi passer devant soi toute une classe d’âge de la jeunesse française afin de vérifier qu’elle était normalement couillue… J’avais été tellement surpris, je ne m’y attendais tellement pas, que je n’avais même pas eu le temps de bander quand il m’avait baissé le slip et tâté les bourses.

Par contre, je pense que depuis, je me suis branlé un bon milliard de fois en repensant à ces quelques secondes.

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2 commentaires


Commentaires

1. Seb_Sbg – le 05/03/2014 à 21:52 – #
Ca me rappelle ma dermato qui me tâte les boules et m'écarte les fesses pour s'assurer que tout va bien... #Fuck
2. Sailortoshyo – le 01/06/2014 à 21:26 – #
Rien à voir, mais je t’ai tagué sur mon blog. Si le cœur t’en dit, n’hésite pas à participer. Merci !

Plus d’info ici : http://www.sailortoshyo.com/2014/05/30/tague-en-onze/

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